Côte d’Ivoire: Adieu, le vocable, Adieu le fidèle…   Hommage au Ministre Jean-Jacques BECHIO !

Pourquoi, Monsieur le Ministre  te trompes-tu, pour nous tromper sitôt ? La dernière fois, mon cher grand frère Jean-Jacques BECHIO, dans ta voix si tonique et innocente, qui ressemblait à celle d’un artiste avec un stylo entrain de composer et cherchant, la voix idoine pour composer, les chansons qui devraient se transformer en immortel, tu ne m’avais pas dit, que tu ne tenais plus. Je n’arrêtais pas de te dire, que tu pouvais aussi, choisir cette voie à tes temps perdus, la musique, tu riais.

Comment tu te laisses surprendre par cette surprise aussi petite, pour partir comme si tu fuyais, toi, ce lourd et armé intellectuel ? Je te croyais immortel parce que tu avais bravé justement cette mort, le jour qu’ils t’avaient programmé. Je vois encore la terrible image où, un gaillard t’avait défiguré. Tu étais ceinturé par des loubards commandités pour vous achever. Pendant que certains disciples du président Gbagbo, jetaient tout, derrière eux, pour se barricader dans leur traîtrise, toi, tu étais dans ce bunker-là. Je t’avais donné pour mort ce jour-là, tellement, la furia était à son comble. Le sang baignait sur ton beau et mignon visage méconnaissable, à cet instant précis. Tu étais devenu tout petit, mais tu étais resté dans la dignité et l’honneur. Plus tard, ce n’était pas la mort qui était venue te chercher, mais la prison, j’avais coulé les larmes de mes petits yeux à l’annonce de la nouvelle.

Pourquoi, n’as-tu pas attendu le retour de tous les héros pour bénéficier de ce majestueux holà, cette vuvuzela que tous, espèrent sous peu. Comment Monsieur le Ministre, tu veux qu’on vienne t’écouter sur les plateaux des médias, défendre ta patrie comme tu savais si bien le faire ? Et si le président Gbagbo et les autres revenaient, tu ne le verras pas ? Non, dis-moi que c’est un rêve.

Est-ce donc toi, que la rumeur avait confondu en la première dame Simone Gbagbo ? Et pourquoi, voulais-tu prendre son image pour ce long voyage ? Enfin, l’homme aux multiples valeurs, jeune strident de la défense du président Houphouët Boigny. Saches que tu es rentré dans l’histoire, mais aussi que tu laisses ta chaise vide sans vie.

Combien restent-ils encore pour remplir leur coupe de sang pour libérer les énergies positives ? Combien, il leur faut pour comprendre que ce sont des cerveaux qui pouvaient les aider à pétrir le temps pour le rendre nourricier ? Et le pardon, la grâce, la tolérance, l’amnistie, ils les congèlent pour former quelle glace ?

J’espère que tu auras ce courage qui te caractérise pour rendre compte au président Félix Houphouët Boigny, que son pays continue de chercher la route de l’inexistant pour faire couler, les larmes qui deviennent tous les jours, dans son pays, des fleuves sans êtres humains. Adieu le vocable. Adieu le fidèle, je le dirai, un jour à Laurent Gbagbo !

Voilà, devant le fait accompli, que veux-tu que je te dise d’autre, si ce n’est « LABÊ ».

Joël ETTIEN

Directeur de publication : www.businessactuality.com     

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